Renouvelables : après la théorie, la pratique
Des émissions chinoises aux ombrières de parking en France, on décrypte 3 exemples du solaire en action, avec des impacts écologiques ET économiques.
Hello à toustes et bienvenue aux nouveaux et nouvelles qui nous rejoignent !
On est maintenant plus de 200 dans cette newsletter : pas encore de quoi remplir le Stade de France, mais assez pour avoir une majorité au Sénat :)
Dans le précédent numéro, on a vu que les énergies solaires et éoliennes étaient deux atouts énormes et incontournables dans la lutte contre le réchauffement climatique : à base de 20 à 100 x moins d’émissions par kWh électrique que le charbon ou le gaz fossile — l'équivalent d’un cric et d’un pneu de rechange quand on crève en rase campagne.
Ça n’empêche pas d’entendre encore ici et là que ça ne sert à rien, voire que ça met en péril nos installations énergétiques (comme récemment en Espagne) ou qu’on se berce d’illusions en parlant de transition énergétique (wink Jean-Baptiste Fressoz).
Pourtant… la transition énergétique est bien en cours et elle est en train de faire la différence, sur les plans écologique ET économique.
Avant de repartir vers d’autres horizons de la transition dans de prochains numéros, j’avais envie de vous illustrer cela par trois exemples où l’on voit les impacts écologiques et économiques très concrets du développement des EnR :
pour la première fois, la Chine a vu ses émissions de gaz à effet de serre baisser d’une année sur l’autre alors que la demande d’électricité continuait d’augmenter. En gros, c’est la première fois qu’on a une baisse “structurelle” des émissions, et pas “conjoncturelle” comme dans le cas d’un ralentissement économique. Tout ça grâce à quoi ? Au déploiement massif des EnR, solaire puis éolien en tête. Massif = la Chine installe deux fois plus d’infrastructures solaires que tous les autres pays dans le monde réunis ! Auxquels elle vend également ses panneaux et ses batteries.
dans le Sud de la France, l’entreprise Ensol installe des panneaux solaires sur les toits des maisons individuelles, et embarque derrière toute la gamme des équipements électriques (batteries, borne de recharge, pompe à chaleur…) en prévoyant d’y ajouter un système de pilotage de la consommation. C’est principalement l'argument économique qui convainc les clients : l’autoconsommation solaire permettrait de réduire les factures d’électricité de 30 à 40%, le pilotage de la conso de 30 à 40% supplémentaire. #écologiedésirable
Enrise adresse le côté B2B et couvre les toitures et les parkings des entreprises avec des panneaux solaires. Là où les concurrents historiques se sont développés en s’adossant sur les prix garantis et en réinjectant simplement l’énergie solaire dans le réseau, Enrise s’est lancé dans un contexte de fluctuation et de hausse des prix de l’énergie, et de fortes restrictions budgétaires sur le soutien aux EnR. Mais en parallèle, les prix des installations solaires ont énormément baissé (on en parlait dans le précédent numéro). Aujourd’hui, Enrise développe un modèle beaucoup moins dépendant des soutiens publics en partant des besoins et usages des clients : ils valorisent le foncier artificialisé (ce qui arrange les propriétaires) tout en sécurisant les approvisionnements énergétiques et en diminuant la facture des entreprises locataires.
Je vous raconte ça plus en détail dans la suite de ce numéro tout dynamiques concrètes et constructives !
On prépare déjà la suite :
un numéro sur les métaux comme vous l’aviez demandé en répondant au sondage dans le précédent numéro, et à l’occasion d’une conférence que je donnerai bientôt au Crédit Agricole sur le sujet !
un numéro sur les récits, macro et micro, à partir des travaux de deux professionnels de la stratégie narrative et du profiling environnemental.
Ces sujets ou d’autres vous intéressent ? Vous aimeriez les faire connaître dans vos organisations ou témoigner directement ? Parlons-en !
1. Les émissions chinoises baissent pour la première fois de façon structurelle
Une image vaut mieux que mille mots :

Cela dit, quelques mots peuvent aider cette image :)
Ce graphique représente les émissions de gaz à effet de serre chinoises issues de la combustion d’énergie fossile et de la fabrication de ciment
Pourquoi mettre le ciment à part ? La fabrication du ciment se fait en chauffant du clinker, ce qui, pour des raisons purement chimiques, émet du CO2, indépendamment de la source d’énergie utilisée pour chauffer.
Pour comptabiliser toutes les émissions territoriales chinoises, il faudrait ajouter les émissions liées à la déforestation ou au méthane des rizières, qui sont plus dures à mesurer et qui représentent ~10% des émissions totales chinoises. C’est donc très courant de se concentrer sur les émissions de CO2 fossile + ciment, et c’est l’essentiel du problème.
La baisse historique dont on parle ici correspond à la légère baisse (1%) de la courbe entre mars 2024 et mars 2025.
Le chiffre passe à 1,6% si on compare la moyenne du premier trimestre 2024 avec celle du premier trimestre 2025.
Une baisse historique, vraiment ?!
C’est vrai qu’il y a eu d’autres baisses : en 2020 et autour de 2022.
Sauf que pour ces deux précédents épisodes, la baisse des émissions était mécaniquement causée par un ralentissement de l’activité économique dû aux conséquences du covid.
Schématiquement : baisse de l’activité économique => baisse de la demande (en ciment, en électricité, …) => baisse de la production (dans les centrales à charbon, chez les cimentiers…) => baisse des émissions de gaz à effet de serre.
En vrai, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois pour démêler les fils de l’article de Carbon Brief qui décortiquait en 2022 ces deux événements, et en résumé cela donne :
D’un point de vue climat, on aurait pu se réjouir temporairement de ces baisses (toujours ça de moins dans l’atmosphère), mais elles n’ont rien de structurel et on se doutait que les émissions allaient repartir à la hausse au rebond économique qui suivrait.
Au contraire, sur les 12 derniers mois, rien n’a particulièrement freiné la croissance chinoise et la demande d’électricité a même augmenté de 2,5%.
Logiquement les émissions du secteur électrique auraient dû augmenter du même pourcentage.
Sauf que la décarbonation de la production d’électricité a été plus rapide encore !
Sur ce graphique ci-dessous, on voit la liste des activités qui brûlent des fossiles (ou fabriquent du ciment) :
soit on brûle des fossiles directement sur les sites de production : c’est le cas des hauts-fourneaux d’acier (“Metallurgy industry”), des usines de chimie lourde (“Chemical industry”), …
soit on brûle des fossiles dans des centrales électriques (“Power industry”), qui envoient ensuite de l’énergie sous forme électrique aux sites de production.
Sur ce graphique, on voit que tous les secteurs qui brûlent des fossiles ou fabriquent du ciment ont vu leurs émissions augmenter entre 2024 et 2025.
Sauf celui de la production d’électricité.
Cela aurait pu, comme en 2020 ou 2022, être mécaniquement lié à une baisse de l’activité (=> baisse de la demande d’électricité => baisse de la production => baisse des émissions).
C’est tout le contraire qui s’est passé : la demande d’électricité a augmenté de 2,5% entre 2024 et 2025.
La baisse (même si elle n’est que de 1 à 2%) est pour la première fois "structurelle”, au sens où elle est liée à la structure du mix électrique de la Chine et pas à une variation conjoncturelle de l’activité économique.
Ce mix de production d’électricité s’améliore pour deux principales raisons :
le remplacement des vieilles centrales à charbon par des centrales plus efficaces, qui émettent ~1% de moins de CO2 par kWh d’électricité produit
et surtout le déploiement rapide des renouvelables, notamment solaire et éolien
Quand on dit rapide, c’est rapide ! Le graphique suivant vous montre l’installation d’infrastructures d’énergie verte en Chine sur les dernières années et les prévisions sur 2026 :
La Chine lance à peu près deux fois plus de constructions d’infrastructures solaires et éoliennes que.. tous les autres pays du monde réunis !
Alors, c’est gagné ?
Il y a des raisons de modérer notre enthousiasme :
C’est vrai, on est encore loin du but. L’objectif est bien que de notre vivant (entre 2050 et 2060), les émissions de CO2 chinoises atteignent (net) zéro. Il faut bien garder ce cap en tête et ce -1% par an doit accélérer si on veut y arriver.
La Chine compte encore sur le charbon dans son mix, qui est la plus émissive des sources d’énergie électrique, même si les progrès sont là.
Les autres postes de combustion de fossiles (en dehors de l’électricité) et de fabrication de ciment doivent diminuer aussi leurs émissions pour stopper le réchauffement. Ce n’est apparemment pas le cas pour l’instant.
Pas sûr non plus de la suite et du maintien de ces baisses, avec un changement des règles du marché de l’électricité, les conséquences de la guerre commerciale avec les États-Unis, …
Mais ces chiffres restent une très bonne nouvelle, une concrétisation du potentiel des renouvelables et un signal fort à l’échelle mondiale.
Une concrétisation et non des moindres : la Chine est le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde. Elle a récemment dépassé l’Europe en émissions cumulées. S’il y a un pays dont les émissions doivent baisser, c’est bien lui !
Beaucoup de critiques de la “transition énergétique” (poke Jean-Baptiste Fressoz) aiment à rappeler que tant que les nouvelles sources d’énergie n’ont pas remplacé les anciennes, le problème reste entier. Eh bien, c’est précisément ce qui s’est passé en Chine durant les 12 derniers mois, et il faut que s’assurer que ça continue, en Chine et partout ailleurs. Qu’une telle transition énergétique soit inédite dans l’histoire ne devrait surtout pas nous empêcher de la faire advenir.
Reconnaître cela n’empêche pas de pousser pour d’autres mesures pour ralentir les productions d’acier et de ciment, la fabrication d’engrais chimiques, les exportations de produits jetables dans le monde entier, … On s’en reparle dans un prochain numéro sur la décroissance économique ;)
Et vous, que pensez-vous de tout ça ?
2. Ensol convainc les propriétaires de maisons individuelles de passer au solaire en baissant leurs factures d’électricité de 30 à 40%
Dans la catégorie “Ça se passe près de chez vous”, je vous présente Paul de Préville, le co-fondateur d’Ensol, avec qui j’ai eu la chance d’échanger il y a quelques jours :
Paul est un multi-récidiviste de l’entrepreneuriat, et a le débit de parole qui va avec. Ça a mis un petit challenge au logiciel de transcription de Google pour prendre des notes mais ça m’a donné beaucoup de matière à vous partager.
1. Ensol propose une offre complète pour la maison électrique, pas juste des panneaux
Si vous vous souvenez du précédent numéro sur les EnR, vous savez que le passage aux énergies renouvelables implique d’électrifier nos équipements.
Adieu chaudières au gaz, voitures à essence et cuisinières au gaz ! Si on veut s’approvisionner via des panneaux solaires, des éoliennes ou du nucléaire, il faut des équipements qui fonctionnent à l’électricité : pompe à chaleur, voiture électrique, plaques électriques ou à induction.
Une des bonnes idées d’Ensol, c’est justement de fournir non pas seulement des panneaux solaires sur le toit, comme la plupart des artisans du secteur, mais aussi le reste des équipements qui permettent l’électrification de la maison : batteries, bornes de recharge pour voiture, et bientôt pompes à chaleur.
Paul : L’installation de panneaux solaires, c’est la porte d’entrée pour l’électrification de la maison. Et la maison du futur, c’est une maison électrique.
Ce genre de bonnes idées, c’était un peu mon go-to quand j’étais investisseuse chez 2050 : trouver des modèles d’affaires où plus de business (car plus de produits vendus) signifiait plus d’impact écologique et social (car on se débarrasse des équipements carbonés).
2. Un système de pilotage de la consommation pour diminuer la consommation sans efforts
À ces équipements, Ensol a pour ambition d’adosser un système de pilotage des gros équipements permettant d’optimiser les périodes de charges et de consommation d’électricité.
Typiquement, le système va profiter du surplus solaire d’une belle après-midi d’avril pour recharger le ballon d’eau chaude plutôt que de tirer sur les batteries au moment de la douche du soir.
Paul : On veut aider nos clients à tirer le meilleur de leur centrale photovoltaïque. En fait passer au panneau, c'est que une partie du chemin. Il faut apprendre à vivre avec le solaire.
Ces systèmes de pilotage peuvent avoir le défaut de déposséder les utilisateurs finaux de la maîtrise de leurs objets (un grand classique du tout-numérique). S’ils réalisent leurs promesses d’efficacité, ils ont aussi l’énorme avantage de faire baisser les besoins d’énergie sans effort, et sans toutes les barrières mentales à la “sobriété”.
Selon Ensol, les gains d’efficacité que ça permettrait sont significatifs, et ça se chiffre en euros sur la facture :
3. Ensol promet 30 à 40% d’économies sur les factures d’électricité via les nouveaux équipements, et 30 à 40% supplémentaires via le pilotage de la consommation
Je ne suis pas allée fact-checker les chiffres comme je l’aurais fait dans mon ancien rôle d’investisseuse, mais ils me paraissent crédibles.
Et c’est visiblement l’argument-clé pour convaincre les clients, celui qui rend l“écologie désirable”, comme on en parlait dans un précédent numéro.
Paul : Notre client-type est dans la catégorie aisée : il ou elle possède une maison individuelle, et a une assez grande consommation d’électricité, par exemple parce qu’il vient d’acheter une voiture électrique. Il va d’abord être convaincu par l’argument économique, et également par l’aspect auto-consommation.
L’argument économique est, selon Paul, à la base de la plus grande adoption du solaire chez les particuliers dans les pays du nord de l’Europe, pourtant beaucoup moins ensoleillés :
Paul : En Allemagne, aux Pays-Bas, en Belgique, en Angleterre… il y a beaucoup plus de déploiement de panneaux alors que il y a beaucoup moins d'irradiance. C'est juste qu'ils ont un prix de l’électricité qui est plus élevé, depuis plus longtemps que nous. Chez nous, le début d'adoption de croissance du photovoltaïque, c'est depuis la guerre en Ukraine. C’est d’abord l'explosion des prix de électricité qui fait que les gens s'intéressent à cette énergie.
Une des stratégies d’Ensol pour élargir la clientèle et abaisser la barrière financière à l’achat de panneaux est de proposer aussi une offre d’abonnement, c’est-à-dire de location de panneaux. Les 8 millions d’euros de dette levés dernièrement doivent servir à ça.
L’autre enjeu pour convaincre est de faciliter les démarches, d’où une grosse vigilance sur la qualité commerciale et la satisfaction client :
Paul : Quand tu installes un panneau, tu dois rentrer chez les gens, dans leur intimité. Quand on a lancé Ensol, les sondages rapportaient qu’1 français sur 2 voyait le photovoltaïque comme un marché d’arnaqueurs. Alors on y va maison par maison, rue par rue, village par village parce qu’on veut maximiser les effets de réseau, et minimiser nos nos difficultés opérationnelles. Donc ça fait sens d'être très focus géographique.
4. Beaucoup de pivots et de petits pas : welcome dans l’entrepreneuriat
Ce dernier point n’a pas franchement de rapport particulier avec les EnR :) Mais souvent, quand on raconte les développements d’une start-up (surtout à partir de ce qu’en dit son cofondateur) tout parait simple et magique.
De fait, c’est plus simple quand on arrive avec une belle expérience dans l’entrepreneuriat comme Paul, une techno très mature et un marché qui peut suivre.
Paul : On adorait le solaire, on est tombé un peu amoureux de ce truc, mais en se disant aussi : c'est évident que c'est l'énergie l'énergie du futur, donc il y a un marché. C’est trop facile à déployer, ça fonctionne, c'est rentable, et en plus ça a un impact direct.
Mais même dans ce cas là, il faut de l’acharnement, de l’opportunisme et beaucoup d’itérations pour développer une boîte qui marche :
quand Paul rencontre Martin, son associé, ils se lancent d’abord sur une plateforme de recrutement pour les métiers en tension de la transition énergétique
Paul : au début notre play c'était d'attaquer la transition énergétique par les compétences, ou plutôt : le manque de compétences, essentiellement des “cols bleus” que tu ne trouveras jamais sur LinkedIn.
ils se retrouvent finalement à sous-traiter à des gros développeurs de projets photovoltaïques, et se rendent compte du potentiel du solaire
ils explorent d’abord l’agrivoltaïsme (mettre des panneaux au-dessus des champs) et le B2B mais sont démotivés par les longues procédures d’agrément et la technicité qui va avec
et ils finissent par réaliser un premier “proof of concept” de ce que deviendra Ensol, en vendant leurs premiers panneaux pour toitures de particuliers aux… parents de Paul !
Un petit message d’encouragement dans la ténacité et la souplesse à toutes celles et ceux qui entreprennent dans la transition — dont moi !
Si vous avez une maison dans le Sud de la France et que ça vous branche de réduire vos factures en basculant au solaire, plus d’infos sur leur site : goensol.com
3. Côté B2B, Enrise valorise le foncier en couvrant les parkings et les toitures avec du solaire
Un Paul peut en cacher un autre :
Paul d’Ensol m’a fait rencontrer Paul Astrup, cofondateur d’Enrise, qui est plus ou moins l’équivalent B2B d’Ensol.
On retrouve beaucoup de points communs entre les deux projets, et quelques différences notables :
miser sur l’auto-consommation : à la différence des acteurs historiques, qui revendaient l’essentiel de la production électrique des panneaux au réseau dans un contexte de prix de rachat garantis, Enrise développe un modèle basé sur l’auto-consommation de l’électricité produite par les panneaux.
C’est qu’en 10 ans, le contexte a bien changé : les prix garantis ont diminué voire disparu mais (heureusement !) les coûts de production d’électricité solaire aussi. Aujourd’hui, l’électricité produite en solaire est la moins chère du marché en autoconsommation, d’environ 30%, ce qui rend beaucoup plus logique de pousser une offre d’auto-consommation
En outre, le prix de l’énergie reste haut et volatile et les entreprises sont particulièrement exposées à cette volatilité car elles signent généralement des contrats d’approvisionnement électrique pluri-annuels. L’auto-consommation (à hauteur de 50% maximum, selon Paul) est donc une belle solution de dérisquage.
se servir du digital pour accélérer et simplifier les process : logique start-up oblige, Enrise comme Ensol misent fortement sur le digital et l’automatisation que cela permet. Selon Paul, c’est un gros atout commercial dans un marché B2B où les exigences de certification, étude technique, … sont bien plus importantes qu’en B2C, et où l’automatisation permet par exemple la rédaction d’un devis de plusieurs mois à quelques jours. Les premiers interviews clients menés par Paul et ses co-fondateurs avaient justement révélé que l’un des freins majeurs à l’adoption du solaire pour les entreprises tenait à la complexité et au coût des procédures pour monter les projets. C’est tout cela qu’Enrise endosse, et il y a plus :
prendre en charge les coûts d’installation : contrairement à Ensol, Enrise finance la totalité de l’installation des panneaux, et revend l’électricité générée au client. Les coûts de l’installation peuvent aller jusqu’à 500k€, ce qui donne une idée des belles économies d’échelle que doit réaliser Enrise pour avancer sereinement de telles sommes sur chaque projet ! Pour les entreprises clientes, ça me semble être un sacré argument d’achat.
aligner les propriétaires et les locataires du foncier : le défi supplémentaire d’Enrise en B2B consiste à convaincre non pas un, mais deux clients : le propriétaire du foncier et le locataire. Les deux ont des enjeux réglementaires, mais le propriétaire sera sensible à la valorisation de son actif tandis que le locataire sera intéressé par la réduction de ses charges.
En conclusion : l’installation de panneaux sur toits ou parkings offre une démarche écologique et économique concrète pour les entreprises qui disposent de foncier.
Ça vous inspire ? Si vous voulez en parler autour de vous, ne vous en privez surtout pas !
À bientôt pour un prochain numéro !